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COMITÉ MUNDIAL PARA EL APRENDIZAJE A LO LARGO DE TODA LA VIDA (CMA)

Los textos fundamentales

De Confucius a nuestros días: resoluciones, comunicados, estudios, declaraciones, convocatorias, documentos legales, etc., clasificados cronológicamente, relativos a la educación, la formación y el aprendizaje a lo largo de la vida.

  • 551 - 479 av. J-C, Confucius
  • 428 - 347 av JC, Platon, "Les lois",
  • 1632, Comenius
  • 1783 - 1872, Grundtvig (écrivain – Danemark)
  • 20 avril 1792, Condorcet
  • 1945, Manifeste de Peuple et Culture
  • Novembre 1966, 14ème  conférence générale de l’UNESCO, Montréal
  • Juillet-Août 1969, Paul Lengrand UNESCO
  • 1969, Conférence des ministres européens de l’éducation – Versailles – Olof Palme, Suède
  • 1970, Conseil de l’Europe
  • 1971, Ivan Illich « Déscolarisons la Société »
  • 18 mai 1972, Rapport « Apprendre à être »  de la Commission internationale sur le développement de l’éducation (Edgar Faure) - UNESCO
  • 1996, Rapport: « Apprendre à tout âge": OCDE
  • 1996, Réunion des ministres de l'éducation de l'OCDE, Thème: " Faire de l'apprentissage à vie une réalité pour tous "
  • 1996, Rapport Delors de la Commission internationale l'éducation pour  le XXlème siècle.
    "L'éducation: un trésor est caché dedans" UNESCO
  • 14-18 juillet 1997, 5ème Conférence internationale sur l'éducation des adultes,
    (Déclaration de Hambourg –UNESCO
  • 8 et 9 mars 1999, Conférence sur l’éducation tout au long de la vie (UNESCO – Lisbonne)
  • 2000, Commission des communautés européennes
  • Mars 2000, Conseil européen de Lisbonne
  • 21 novembre 2001, Communication adoptée par la Commission européenne
  • 27 juin 2002, « Résolution du Conseil de l'Union européenne sur l'éducation et la formation tout au long de la vie »
  • 6-11 septembre 2003, « L' Appel à l'action et à la responsabilité » Bangkok - Institut de l'UNESCO pour l'éducation  
  • 16 juin 2004, Recommandation concernant la mise en valeur des ressources humaines: éducation et formation tout au long de la vie,OIT
  • 24-25 juin 2004, Rencontre des ministres de l'éducation à Oslo (Norvège) OCDE
  • Octobre 2004, « Pour la réussite de tous les élèves » Rapport Thélot
  • 2004, Angélique Verli -Direction de l'éducation et de la culture de la Commission européenne UE  
  • 13-16 décembre 2004, Conférence ministérielle en vue de renforcer la coopération européenne dans le domaine de l'enseignement et de la FP Maastricht  
  • 3 novembre 2005 - Rapport mondial de l’Unesco : « Vers les sociétés du savoir »

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Confucius, « Revoyez sans arrêt ce que vous savez déjà. Étudiez sans cesse du nouveau. Alors vous deviendrez un Maître » haut de page
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Platon, "Les lois" « Une éducation que chacun doit toujours faire au cours de sa vie et selon son pouvoir » haut de page
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Comenius" De même que le monde entier est pour tout le genre humain une école, du commencement à la fin des temps, de même l'âge de chaque homme est son école, depuis le berceau jusqu'à la tombe.  Chaque âge est destiné à apprendre et les mêmes bornes sont imposées à l'homme pour la vie et pour l'apprentissage" haut de page
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Grundtvig « Les hommes se forment (ou se déforment ) tout au long de leur vie, la formation se confondant, précisément avec la vie et l'histoire » haut de page
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Condorcet « L'instruction ne doit pas abandonner les individus au moment où ils doivent sortir des écoles; elle doit embrasser tous les ages ; il n'yen a aucun où il ne fut utile et possible d'apprendre, et que cette seconde instruction est d'autant plus nécessaire que celle de l'enfance a été resserrée (...). En continuant l'instruction pendant toute la durée de la vie, on empêchera les connaissances acquises dans les écoles de s'effacer trop promptement de la mémoire» . haut de page
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Peuple et culture « L'éducation ne doit pas être le monopole de l'âge scolaire » haut de page
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Unesco « Toute réflexion sur les finalités de l'éducation doit être guidée par les nécessités de formation et de développement personnel des hommes et des femmes tout  au long de la vie» haut de page
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Unesco « S'il est vrai que l'homme pendant toute sa vie peut et doit continuer à s'instruire, à se former, à se qualifier, à progresser dans l'ordre intellectuel, dans l'ordre affectif, dans l'ordre moral, dans ses relations avec autrui et avec la société, si des structures d'éducation des adultes se développent en assez grand nombre pour l'aider dans cet effort, la pensée et le processus éducatifs doivent être radicalement modifiés » haut de page
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Conférence des ministres européens de l'éducation "L'éducation récurrente est bien sûr une forme d'éducation continue, au sens où elle suppose que les individus aient accès à des programmes et à des dispositifs de formation postérieurement à l'age scolaire et à l'éducation initiale, mais elle comporte un aspect cyclique, périodique et systématique ( alternance entre phases de formation et phases de vie active, accès systématique à des ressources éducatives tout au long de la vie. continuité fonctionnelle entre éducation initiale et apprentissages ultérieurs) qu'on ne trouve pas nécessairement dans l'idée d'éducation ou de formation continue." haut de page
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Conseil de l'Europe « La notion d'éducation permanente, conçue comme un principe organisateur de toute éducation, implique un système complet, cohérent et intégré, offrant les moyens propres à répondre aux aspirations d'ordre éducatif et culturel de chaque individu, et conformes à ses facultés. Elle est destinée à permettre à chacun de développer sa personnalité toute sa vie durant, par son travail ou par ses activités de loisirs ». haut de page
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Ivan Illich « Permettre à tous ceux qui veulent apprendre d'avoir accès aux ressources disponibles à n'importe quel moment de leur vie». haut de page
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Unesco   Edgar Faure "Il s'agit non plus d'acquérir, de façon ponctuelle, des connaissances définitives, mais de se préparer à élaborer, tout au long de sa vie, un savoir en constante évolution et d'apprendre à être. (...) Le développement a pour objet épanouissement complet de l'homme dans toute sa richesse et dans la complexité de ses expressions et de ses engagements: individu, membre d'une famille et d'une collectivité, citoyen et producteur, inventeur de techniques et producteur de rêves". Ce développement de l'être humain, va de la naissance à la fin de la vie est un processus dialectique qui commence par la connaissance de soi pour s'ouvrir ensuite au rapport à autrui. En ce sens, l'éducation est avant tout un voyage intérieur, dont les étapes correspondent à celles de la maturation continue de la personnalité. Supposant une expérience professionnelle réussie, l'éducation comme moyen d'un tel accomplissement est donc à la fois un processus très individualisé et une construction sociale interactive. ( ... ) Il faut penser au plan d'une cité éducative". haut de page
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OCDE " L'apprentissage à vie accorde moins d'importance au rôle des institutions d'éducation et de formation structurés qu'aux différents types d'apprentissages informels dans divers contextes (maison, travail, collectivité)"  haut de page
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OCDE Thème: "Faire de l'apprentissage à vie une réalité pour tous "
Simon Crean , ministre de l'éducation et de la formation de l'Australie: " Nous sommes tous convaincus de l'importance capitale de l'apprentissage durant toute la vie pour l'enrichissement de la vie personnelle, la croissance économique et le maintien de la cohésion sociale, et nous sommes d'accord sur les stratégies à appliquer pour en faire une réalité. Les pays de l'OCDE ont réalisé de grands progrès durant les années 90, mais il nous faut maintenant trouver des moyens plus efficaces d'offrir cette chance à tous les citoyens. C'est peut-être là un objectif ambitieux, mais nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas œuvrer dans ce sens ". haut de page
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Unesco Delors "Placer l'éducation tout au long de la vie au cœur de la société
Le concept d'éducation tout au long de la vie apparaît donc comme l'une des clés d'entrée dans le XXlème siècle. Il dépasse la distinction traditionnelle entre éducation première et éducation permanente. Il répond au défi d'un monde en changement rapide, mais cette constatation n'est pas nouvelle, puisque de précédents rapports sur l'éducation soulignaient déjà cette nécessité de retourner à l'école pour faire face à la nouveauté qui surgit dans la vie privée comme dans la vie professionnelle. Cette exigence demeure, elle s'est même  renforcée. Elle ne peut être satisfaite sans que chacun ait appris à apprendre. 

Mais un autre impératif se fait jour, celui qui, après la modification profonde des cadres traditionnels de l'existence, nous astreint à mieux comprendre l'autre, à mieux comprendre le monde. Exigences de compréhension mutuelle, d'échange pacifique et, pourquoi pas, d'harmonie, ce dont précisément notre monde manque le plus. 

Cette prise de position conduit la Commission à mettre davantage l'accent sur l'un des quatre piliers qu'elle a présentés et illustrés comme les bases de l'éducation: apprendre à vivre ensemble, apprendre à connaître, apprendre à faire, apprendre à être...

La Commission a évoqué cette autre utopie : la société éducative fondée sur l'acquisition, l'actualisation et l'utilisation des connaissances. Telles sont les trois fonctions qu'il convient de mettre en exergue, dans le processus éducatif. Alors que se développe la société de l'information, multipliant les possibilités d'accès aux données et aux faits, l'éducation doit permettre à chacun de se servir des informations, les recueillir, les sélectionner, les ordonner, les gérer et les utiliser. 

L'éducation doit donc constamment s'adapter à ces mutations de la société, sans négliger de transmettre l'acquis, les bases, les fruits de l'expérience humaine. 

Enfin, comment faire en sorte que devant cette demande de plus en plus grande, mais aussi de plus en plus exigeante, les politiques de l'éducation remplissent un double objectif : la qualité de l'enseignement et l'équité? Telles sont les questions que s'est posées la Commission à propos des cursus, des méthodes et des contenus de l'enseignement, comme des conditions nécessaires à son efficacité. 

Repenser et relier les différentes séquences de l'éducation. 

En centrant ses propositions autour du concept d'éducation tout au long de la vie, la Commission n'a pas voulu signifier que ce saut qualitatif dispenserait d'une réflexion sur les différents ordres d'enseignement. Bien au contraire, elle entendait, tout à la fois, confirmer certaines orientations majeures dégagées par l'UNESCO, comme l'importance vitale de l'éducation de base, ou inciter à une révision des fonctions assumées par l'enseignement secondaire, ou encore répondre aux interrogations que ne manque pas de susciter l'évolution de l'enseignement supérieur, et notamment le phénomène de massification. 

Tout simplement, l'éducation tout au long de la vie permet d'ordonner les différentes séquences, d'aménager les transitions, de diversifier les parcours, tout en les valorisant. Ainsi, échapperait-on à ce funeste dilemme ou bien sélectionner, mais en multipliant les échecs scolaires et les risques d'exclusion ; ou bien égaliser, mais aux dépens de la promotion des talents. 

Ces réflexions n'enlèvent rien à ce qui a été si bien défini, lors de la Conférence de Jomtien en 1990, sur l'éducation de base, sur les besoins éducatifs fondamentaux.  

« Ces besoins concernent aussi bien les outils d'apprentissage essentiels (lecture, écriture, expression orale, calcul, résolution de problèmes) que les contenus éducatifs fondamentaux (connaissance, aptitudes, valeurs, attitudes) dont l'être humain a besoin pour survivre, pour développer ses facultés, pour vivre et travailler dans la dignité, pour participer pleinement au développement, pour améliorer la qualité de son existence, pour prendre des décisions éclairées et pour continuer à apprendre ». 

Cette énumération peut paraître impressionnante. Elle l'est effectivement. Mais on ne doit pas en induire qu'elle conduit à une accumulation excessive des programmes. Le rapport entre l'enseignant et l'élève, l'apprentissage de l'environnement où vivent les enfants, une bonne utilisation des moyens modernes de communication (là où ils existent) peuvent contribuer ensemble au développement personnel et intellectuel de chaque élève. Les savoirs de base y trouvent toute leur place : lire, écrire, calculer. La combinaison de l'enseignement classique et des approches extérieures à l'école doivent permettre à l'enfant d'accéder aux trois dimensions de l'éducation éthique et culturelle, scientifique et technologique ; économique et sociale. 

En d'autres termes, l'éducation est aussi une expérience sociale, au contact de laquelle l'enfant se découvre, enrichit ses rapports avec les autres, acquiert les bases de la connaissance et du savoir-faire. Cette expérience doit débuter avant l'âge de la scolarité obligatoire sous des formes différentes selon la situation, mais où doivent être impliquées les familles et les communautés de base. 

Deux remarques, importantes aux yeux de la Commission, doivent être ajoutées à ce stade. 

L'éducation de base doit être étendue, à travers le monde, aux 900 millions d'adultes analphabètes, aux 130 millions d'enfants non scolarisés et aux plus de 100 millions d'enfants qui abandonnent prématurément l'école. Ce vaste chantier est une priorité pour les actions d'assistance technique et de partenariat, à mener au sein de la coopération internationale. 

L'éducation de base est un problème qui se pose naturellement à tous les pays, y compris les nations industrialisées. Dès ce stade de l'éducation, les contenus doivent développer le goût d'apprendre, la soif et la joie de connaître, et donc l'envie et les possibilités d'accéder, plus tard, à l'éducation tout au long de la vie » .  haut de page
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1996 : Rapport Delors (extrait long) « L’éducation : un trésor est caché dedans », Rapport à l’UNESCO de la Commission internationale sur l’éducation pour le vingt et unième siècle présidée par Jacques DELORS  Editions Odile Jacob, 1996 -

L'éducation ou une utopie nécessaire, par Jacques Delors

(p.9) Face aux multiples défis de l’avenir, l’éducation apparaît comme un atout indispensable pour permettre à l’humanité de progresser vers les idéaux de paix, de liberté et de justice sociale. La Commission tient donc, à l’issue de ses travaux, à affirmer sa foi dans le rôle essentiel de l’éducation dans le développement continu de la personne et des sociétés. Non pas comme un « remède miracle », non pas comme le « sésame ouvre-toi » d’un monde parvenu à la réalisation de tous ces idéaux, mais comme une voie, parmi d’autres, certes, mais plus que d’autres, au service d’un développement humain plus harmonieux, plus authentique, afin de faire reculer la pauvreté, l’exclusion, les incompréhensions, les oppressions, les guerres...

Cette conviction, la Commission souhaite, au travers de ses analyses, réflexions et propositions, la faire partager au plus grand nombre, à un moment où les politiques d’éducation se heurtent à de vives critiques ou bien sont reléguées, pour des raisons économiques et financières, au dernier rang des priorités.

Est-ce nécessaire de le souligner ? Mais la Commission a pensé, avant tout, aux enfants et aux adolescents, à ceux qui, demain, prendront le relais des générations adultes, lesquelles ont trop tendance à se focaliser sur leurs propres problèmes. L'éducation est aussi un cri d"amour pour l'enfance, pour la jeunesse que nous devons accueillir dans nos sociétés, avec toute la place qui leur revient, dans le système éducatif, certes

(p.16) Le concept d’éducation tout au long de la vie nous paraît devoir s’imposer, avec ses atouts de flexibilité, de diversité et d’accessibilité dans le temps et dans l’espace. C’est l’idée d’éducation permanente qui doit être à la fois repensée et élargie. Car, au-delà des nécessaires adaptations liées aux mutations de la vie professionnelle, elle doit être une construction continue de la personne humaine, de son savoir et de ses aptitudes, mais aussi de sa faculté de jugement et d’action. Elle doit lui permettre de prendre conscience d’elle-même et de son environnement et l’inviter à jouer son rôle social dans le travail et dans la cité.

(p.17) On a pu évoquer, à ce sujet, la nécessité d’aller vers « une société éducative ». Il est vrai que toute la vie personnelle et sociale offre matière à apprendre, comme à faire. La tentation est alors grande de privilégier cet aspect des choses pour souligner le potentiel éducatif des moyens modernes de communication ou bien de la vie professionnelle, ou bien encore des activités de culture et de loisirs.

Au point même d’en oublier certaines vérités essentielles. Car si on doit utiliser toutes ces possibilités d’apprendre et de se perfectionner, il n’en est pas moins vrai que pour être en mesure de bien utiliser ces potentialités, l’individu doit posséder tous les éléments d’une éducation de base de qualité. Mieux, il est souhaitable que l’école lui donne davantage le goût et le plaisir d’apprendre, la capacité d’apprendre à apprendre, la curiosité de l’esprit. Allons même jusqu’à imaginer une société où chacun serait, tour à tour, enseignant et enseigné.

Pour cela, rien ne peut remplacer le système formel d’éducation où chacun s’initie aux disciplines de la connaissance, sous ses multiples formes. Rien ne peut se substituer à la relation d’autorité, mais aussi de dialogue, entre le maître et l’élève. Tous les grands penseurs classiques qui se sont penchés sur le problème de l’éducation l’ont dit et répété. Il revient au maître de transmettre à l’élève ce que l’humanité a appris sur elle-même et sur la nature, tout ce qu’elle a créé et inventé d’essentiel.

Placer l’éducation tout au long de la vie au coeur de la société
Le concept d’éducation tout au long de la vie apparaît donc comme l’une des clés d’entrée dans le XXIe siècle. Il dépasse la distinction traditionnelle entre éducation première et éducation permanente. Il répond au défi d’un monde en changement rapide, mais cette constatation n’est pas nouvelle, puisque de précédents rapports sur l’éducation soulignaient déjà cette nécessité de retourner à l’école pour faire face à la nouveauté qui surgit dans la vie privée comme dans la vie professionnelle. Cette exigence demeure, elle s’est même renforcée. Elle ne peut être satisfaite sans que chacun ait appris à apprendre.

(p.18) Mais un autre impératif se fait jour, celui qui, après la modification profonde des cadres traditionnels de l’existence, nous astreint à mieux comprendre l’autre, à mieux comprendre le monde. Exigences de compréhension mutuelle, d’échange pacifique et, pourquoi pas, d’harmonie, ce dont précisément notre monde manque le plus.

Cette prise de position conduit la Commission à mettre davantage l’accent sur l’un des quatre piliers qu’elle a présentés et illustrés comme les bases de l’éducation. Il s’agit d’apprendre à vivre ensemble en développant la connaissance des autres, de leur histoire, de leurs traditions et de leur spiritualité. Et, à partir de là, de créer un esprit nouveau qui, grâce précisément à cette perception de nos interdépendances croissantes, à une analyse partagée des risques et des défis de l’avenir, pousse à la réalisation de projets communs ou bien à une gestion intelligente et paisible des inévitables conflits. Utopie, pensera-t-on, mais utopie nécessaire, utopie vitale pour sortir du cycle dangereux nourri par le cynisme ou la résignation.

Oui, la Commission rêve d’une éducation créatrice et fondatrice de cet esprit nouveau. Elle n’en a pas négligé, pour autant, les trois autres piliers de l’éducation qui fournissent, en quelque sorte, les éléments de base pour apprendre à vivre ensemble.

Apprendre à connaître, tout d’abord. Mais, compte tenu des changements rapides induits par le progrès scientifique et les formes nouvelles de l’activité économique et sociale, il importe de concilier une culture générale suffisamment étendue avec la possibilité de travailler en profondeur un petit nombre de matières. Cette culture générale constitue, en quelque sorte, le passeport pour une éducation permanente, dans la mesure où elle donne le goût, mais aussi les bases, pour apprendre tout au long de sa vie.

Apprendre à faire, aussi. Au-delà d’un métier dont on poursuit l’apprentissage, il convient plus largement d’acquérir une compétence qui rende apte à faire face à de nombreuses situations, dont certaines sont imprévisibles, qui facilite le travail en équipe, dimension actuellement trop négligée dans les méthodes d’enseignement. Cette compétence et ces qualifications deviennent plus accessibles, dans de nombreux cas, si les élèves et étudiants ont la possibilité de se tester et de s’enrichir en prenant part à des activités professionnelles ou sociales, parallèlement à leurs études. Ce qui justifie la place plus importante que devraient occuper les différentes formes possibles d’alternance entre l’école et le travail.

(p.19) Apprendre à être, enfin et surtout. Tel était le thème dominant du rapport Edgar Faure publié en 1972 sous les auspices de l’UNESCO. Ses recommandations sont toujours d’une grande actualité, puisque le XXIe siècle exigera de tous une plus grande capacité d’autonomie et de jugement qui va avec le renforcement de la responsabilité personnelle dans la réalisation du destin collectif. Et aussi, en raison d’un autre impératif que le présent rapport souligne : ne laisser inexploré aucun des talents qui sont, comme des trésors, enfouis au fond de chaque être humain. Citons, sans être exhaustifs, la mémoire, le raisonnement, l’imagination, les capacités physiques, le sens de l’esthétique, la facilité de communiquer avec les autres, le charisme naturel de l’animateur... Ce qui confirme la nécessité de mieux se comprendre soi-même.

La Commission a évoqué cette autre utopie : la société éducative fondée sur l’acquisition, l’actualisation et l’utilisation des connaissances. Telles sont les trois fonctions qu’il convient de mettre en exergue, dans le processus éducatif. Alors que se développe la société de l’information, multipliant les possibilités d’accès aux données et aux faits, l’éducation doit permettre à chacun de se servir des informations, les recueillir, les sélectionner, les ordonner, les gérer et les utiliser. 

L’éducation doit donc constamment s’adapter à ces mutations de la société, sans négliger de transmettre l’acquis, les bases, les fruits de l’expérience humaine. 

Enfin, comment faire en sorte que devant cette demande de plus en plus grande, mais aussi de plus en plus exigeante, les politiques de l’éducation remplissent un double objectif : la qualité de l’enseignement et l’équité ? Telles sont les questions que s’est posées la Commission à propos des cursus, des méthodes et des contenus de l’enseignement, comme des conditions nécessaires à son efficacité.

(p.20) Repenser et relier les différentes séquences de l’éducation 

En centrant ses propositions autour du concept d’éducation tout au long de la vie, la Commission n’a pas voulu signifier que ce saut qualitatif dispenserait d’une réflexion sur les différents ordres d’enseignement. Bien au contraire, elle entendait, tout à la fois, confirmer certaines orientations majeures dégagées par l’UNESCO, comme l’importance vitale de l’éducation de base, ou inciter à une révision des fonctions assumées par l’enseignement secondaire, ou encore répondre aux interrogations que ne manque pas de susciter l’évolution de l’enseignement supérieur, et notamment le phénomène de massification. 

Tout simplement, l’éducation tout au long de la vie permet d’ordonner les différentes séquences, d’aménager les transitions, de diversifier les parcours, tout en les valorisant. Ainsi, échapperait-on à ce funeste dilemme : ou bien sélectionner, mais en multipliant les échecs scolaires et les risques d’exclusion ; ou bien égaliser, mais aux dépens de la promotion des talents.

Ces réflexions n’enlèvent rien à ce qui a été si bien défini, lors de la Conférence de Jomtien en 1990, sur l’éducation de base, sur les besoins éducatifs fondamentaux. 

« Ces besoins concernent aussi bien les outils d’apprentissage essentiels (lecture, écriture, expression orale, calcul, résolution de problèmes) que les contenus éducatifs fondamentaux (connaissance, aptitudes, valeurs, attitudes) dont l’être humain a besoin pour survivre, pour développer ses facultés, pour vivre et travailler dans la dignité, pour participer pleinement au développement, pour améliorer la qualité de son existence, pour prendre des décisions éclairées et pour continuer à apprendre. »

(p.21) Cette énumération peut paraître impressionnante. Elle l’est effectivement. Mais on ne doit pas en induire qu’elle conduit à une accumulation excessive des programmes. Le rapport entre l’enseignant et l’élève, l’apprentissage de l’environnement où vivent les enfants, une bonne utilisation des moyens modernes de communication (là où ils existent) peuvent contribuer ensemble au développement personnel et intellectuel de chaque élève. Les savoirs de base y trouvent toute leur place : lire, écrire, calculer. La combinaison de l’enseignement classique et des approches extérieures à l’école doivent permettre à l’enfant d’accéder aux trois dimensions de l’éducation : éthique et culturelle ; scientifique et technologique ; économique et sociale.

En d’autres termes, l’éducation est aussi une expérience sociale, au contact de laquelle l’enfant se découvre, enrichit ses rapports avec les autres, acquiert les bases de la connaissance et du savoir-faire. Cette expérience doit débuter avant l’âge de la scolarité obligatoire sous des formes différentes selon la situation, mais où doivent être impliquées les familles et les communautés de base.

Deux remarques, importantes aux yeux de la Commission, doivent être ajoutées à ce stade.

L’éducation de base doit être étendue, à travers le monde, aux 900 millions d’adultes analphabètes, aux 130 millions d’enfants non scolarisés et aux plus de 100 millions d’enfants qui abandonnent prématurément l’école. Ce vaste chantier est une priorité pour les actions d’assistance technique et de partenariat, à mener au sein de la coopération internationale.

L’éducation de base est un problème qui se pose naturellement à tous les pays, y compris les nations industrialisées. Dès ce stade de l’éducation, les contenus doivent développer le goût d’apprendre, la soif et la joie de connaître, et donc l’envie et les possibilités d’accéder, plus tard, à l’éducation tout au long de la vie.

Et nous en venons à ce qui constitue l’une des difficultés majeures de toute réforme : les politiques à mener pour les jeunes et adolescents, sortant de l’enseignement primaire, pour toute la période allant jusqu’à l’entrée soit dans la vie professionnelle, soit dans les enseignements supérieurs. Oserait-on dire que ces enseignements dits secondaires sont, en quelque sorte, les « mal aimés » de la réflexion sur l’éducation ? Ils cristallisent bien des critiques, ils engendrent bien des frustrations.

(p.22) Parmi les facteurs qui perturbent, citons les besoins accrus et de plus en plus diversifiés de formation qui aboutissent à une croissance rapide du nombre des élèves et à un engorgement des programmes. D’où il résulte des problèmes classiques de massification que les pays peu développés ont du mal à résoudre, tant sur le plan financier que sur celui de l’organisation. Citons également l’angoisse de la sortie, ou des débouchés, angoisse accrue par l’obsession d’accéder aux enseignements supérieurs, comme une sorte de tout ou rien. La situation de chômage massif que connaissent de nombreux pays n’a fait qu’ajouter à ce malaise. La Commission a souligné combien était inquiétante une évolution conduisant, tant dans les milieux ruraux que dans les villes, tant dans les pays en voie de développement que dans les nations industrialisées, non seulement au chômage, mais aussi au sous-emploi des ressources humaines.

Il paraît à la Commission que l’on ne peut sortir de cette difficulté que par une très large diversification des parcours offerts. Cette orientation est dans le droit fil d’une préoccupation majeure de la Commission qui est de valoriser tous les talents, de manière à limiter les échecs scolaires et d’éviter, chez beaucoup trop d’adolescents, le sentiment d’être exclus, d’être sans avenir. Les différentes voies offertes devraient comprendre celles, classiques, qui sont plus tournées vers l’abstraction et la conceptualisation, mais aussi celles qui, enrichies par une alternance entre l’école et la vie professionnelle ou sociale, permettent de révéler d’autres talents et d’autres goûts. En tout état de cause, des passerelles seraient à établir entre ces voies, de manière à ce que puissent être corrigées de trop fréquentes erreurs d’orientation.

Au surplus, la perspective de pouvoir retourner dans un cycle d’éducation ou de formation changerait, aux yeux de la Commission, le climat général, en assurant chaque adolescent que son sort n’est pas définitivement scellé entre 14 et 20 ans. haut de page
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Déclaration de Hambourg "Réaffirmation du droit à l’éducation et le droit d’apprendre pendant toute la vie. L’éducation des adultes devient donc plus qu’un droit ; c’est la clé du 21e siècle. C’est à la fois la conséquence d’une citoyenneté active et une condition de pleine participation à la société." Unesco haut de page
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Unesco - « Les participants ont constaté que l’apprentissage tout au long de la vie demeurait pour l’essentiel un vœu pieux et que la reconnaissance des acquis était encore presque exclusivement le monopole de l’éducation formelle. »

- Karen Mac Grégor (journaliste sud-africaine spécialiste d’éducation)

« Le consensus sur une éducation tout au long de la vie est général. (…) les stratégies pour mettre en œuvre cet engagement philosophique n’ont, dans la plupart des pays, été appliquées que de façon fragmentaire. C’est un concept large et évolutif qui peut désigner des réalités différentes selon les groupes et les cultures, et il n’y a donc guère de consensus sur la meilleur façon d’avancer sur ce chemin. (…) L’une des entreprises les plus difficiles du XXIème siècle sera d’appréhender l’esprit et la rhétorique de cette éducation tout au long de la vie et la notion de société éducative pour les traduire en politiques et en pratiques réalisables et efficaces. (…) Dans le rapport Delors, l’éducation tout au long de la vie et la création d’une société éducative ont été considérées comme allant plus loin qu’un simple renforcement des possibilités d’éducation des adultes, contrairement à l’interprétation qui en est parfois donnée. »  
- Georges Pappadopoulos (ancien directeur adjoint à l’éducation de l’OCDE) : « La consécration du concept d'éducation tout au long de la vie a été un évènement marquant dans le débat international sur l'éducation des années 90. (...) L'écart est néanmoins frappant entre l'adhésion au concept au concept et son application pratique sous forme de politique. »
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Commission européenne, « L'éducation tout au long de la vie se définit comme toute activité d'apprentissage utile à caractère permanent visant à améliorer la connaissance, les qualifications et les compétences » haut de page
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Conseil européen, Lisbonne « Le conseil européen définit un objectif stratégique consistant à faire en sorte que l'Union européenne devienne l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ». « La notion d'éducation et de formation tout au long de la vie constitue un élément clé de cette stratégie, qui revêt une importance fondamentale non seulement pour la compétitivité et la capacité d'insertion professionnelle, mais également pour l'intégration sociale, la citoyenneté active et l'épanouissement personnel ». haut de page
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Commission européenne, "Réaliser un espace européen de l'éducation et de la formation tout au long de la vie", cette notion est devenue le principe directeur du développement de la politique en matière d'éducation et de formation. Cette communication présente des propositions concrètes visant à faire « de l'éducation et de la formation tout au long de la vie une réalité pour tous ». haut de page
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Extraits de la « Résolution du Conseil de l'Union européenne sur l'éducation et la formation tout au long de la vie » ( 27 juin 2002): ( ... )L'éducation et la formation sont un instrument indispensable pour promouvoir la cohésion sociale, la citoyenneté active, l'épanouissement personnel et professionnel, ainsi que l'adaptabilité et <<l'employabilité>>. L'éducation et la formation tout au long de la vie facilitent la libre circulation des citoyens européens et permettent aux pays de l'Union européenne de concrétiser leurs objectifs et leurs espoirs (à savoir gagner en prospérité, en compétitivité, en tolérance et en démocratie). Elles devraient permettre à tous d'acquérir les connaissances nécessaires pour participer en tant que citoyens actifs à la société de la connaissance et au marché du travail.( ... ) Souligne que l'éducation et la formation tout au long de la vie. Doivent couvrir la vie entière, depuis la période préscolaire jusqu'après l'âge de la retraite, y compris l'éventail complet de l'éducation et de la formation formelles, non formelles et informelles. En outre, il faut entendre par éducation et formation tout au long de la vie toutes les activités d'apprentissage menées au cours de la vie dans le but d'améliorer ses connaissances, ses qualifications et ses compétences, que ce soit dans une perspective personnelle, citoyenne, sociale ou en vue d'un emploi. Enfin, les principes applicables dans ce contexte devraient être les suivants: reconnaître que l'individu est le sujet de l'apprentissage, insister sur l'importance d'une véritable égalité des chances et assurer la qualité de l'apprentissage. haut de page
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Unesco Extraits de « L' Appel à l'action et à la responsabilité » Bangkok - sept 2003: 

(...)   Nous, participants au Bilan de mi-parcours de la cinquième Conférence internationale sur l'éducation des adultes (CONFINTEA V), sommes parvenus à la conclusion que, en dépit des engagements pris en 1997 dans la Déclaration de Hambourg et l'Agenda pour l'avenir, l'éducation et la formation des adultes n'ont pas reçu l'attention méritée dans les grandes réformes éducatives et les récents mouvements internationaux pour éliminer la pauvreté, réaliser l'égalité entre les sexes, dispenser l'éducation pour tous et favoriser le développement durable Notre Bilan de mi-parcours sur la situation mondiale de l'éducation et de la formation des adultes a en fait révélé une régression inquiétante dans le domaine. Nous avons en effet constaté un déclin du financement public de l'éducation et de la formation des adultes, Le soutien apporté par divers organes internationaux et gouvernements nationaux a été concentré sur l'éducation formelle de base des enfants au détriment de l'éducation et de la formation des adultes. Nous tenons à rappeler au monde que l'éducation et la formation des adultes constituent un droit fondamental de la personne humaine et doivent par conséquent demeurer une responsabilité collective, partagée par toutes les parties prenantes et tous les éducateurs d'adultes, gouvernements, organisations non gouvernementales et de la société civile, par le secteur privé, les organes internationaux et le système entier des Nations Unies.

L'ensemble de ces acteurs et partenaires doit coopérer avec l'UNESCO et les organes des Nations Unies pour en commun promouvoir, suivre et justifier l'approbation et la réalisation de l'éducation tout au long de la vie préconisées à la CONFINTEA V

Par conséquent, nous appelons les États membres, organes bilatéraux et multilatéraux, organisations non gouvernementales et de la société civile, mouvements sociaux ainsi que le secteur privé à :

- inclure l'éducation et la formation des adultes dans tous les programmes sociaux et initiatives de développement, à titre de contribution essentielle à la prospérité économique, au développement durable, à la cohésion sociale et à la solidarité ;

- considérer l'éducation des adultes comme un investissement et non pas uniquement comme article de consommation sociale réduit strictement à un produit commercialisable ;

- augmenter en conséquence le financement de l'éducation des adultes à un quota équitable de six pour cent du produit national brut des États membres investis dans l'éducation, repère fixé dans l'Agenda pour l'avenir ;

- accepter que l'engagement pour l'éducation tout au long de la vie en vue de la prospérité économique et de la cohésion sociale est une réponse nécessaire à la mondialisation et un élément essentiel du développement communautaire local et de l'épanouissement individuel » (...)

( ... )La notion d'éducation tout au long de la vie suppose que l'on repense le contenu de l'éducation de manière à prendre en compte des facteurs tels que l'âge, l'égalité des sexes, les handicaps, la langue, la culture et les disparités économiques. ( ... )L'éducation des adultes désigne l'ensemble des processus d'apprentissage, formels ou autres, grâce auxquels les individus considérés comme adultes dans la société à laquelle ils appartiennent développent leurs aptitudes, enrichissent leurs connaissances et améliorent leurs qualifications techniques ou professionnelles ou les réorientent en fonction de leurs propres besoins et de ceux de la société. Elle englobe à la fois l'éducation formelle et l'éducation permanente, l'éducation non formelle et toute la gamme des possibilités d'apprentissage informel et occasionnel existant dans une société éducative multiculturelle où les démarches fondées sur la théorie et sur la pratique ont leur place ( ... ) .L'éducation des jeunes et des adultes, considérée comme un processus qui dure toute la vie, a pour objectifs de développer l'autonomie et le sens des responsabilités des individus et des communautés, de les mettre mieux en mesure de faire face aux transformations qui affectent l'économie, la culture et la société dans son ensemble, et de promouvoir la coexistence, la tolérance ainsi qu'une participation éclairée et créative des citoyens à la vie de la collectivité, bref, de permettre aux individus et aux communautés de prendre leur sort et celui de la société en main pour pouvoir relever les défis de l'avenir. ( ... ) Il est essentiel que la reconnaissance du droit à l'éducation tout au long de la vie se traduise par la mise en place des conditions d'exercice de ce droit. ( ... ) Il est plus que jamais nécessaire de reconnaître le droit à l'éducation et le droit d'apprendre tout au long de la vie, c'est-à­dire le droit de lire et d'écrire, le droit d'émettre des critiques et d'analyser, le droit d'accéder aux ressources et de développer et mettre en pratique les aptitudes et compétences individuelles et collectives. ( ... )Convaincus de la nécessité de l'éducation des adultes, nous, qui sommes réunis à Hambourg, nous engageons à faire en sorte que tous les hommes et toutes les femmes se voient offrir la possibilité d'apprendre tout au long de leur vie. ( ... ) haut de page
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OIT, « Reconnaît que l'éducation et la formation tout au long de la vie contribuent de manière significative à promouvoir les intérêts des individus, des entreprises, de l'économie et de la société dans son ensemble, particulièrement au vu du défi essentiel consistant à parvenir au plein emploi, à l'élimination de la pauvreté, à l'insertion sociale et à une croissance économique durable dans  l'économie mondialisée; Appelle les gouvernements, les employeurs et les travailleurs à renouveler leur engagement en faveur de l'éducation  et de la formation tout au long de la vie : les gouvernements investissant et créant les conditions nécessaires pour renforcer l'éducation et la formation à tous les niveaux, les entreprises assurant la formation de leurs salariés, et les individus utilisant les possibilités d'éducation et de formation tout au long de la vie » haut de page
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OCDE, « Investir dans la formation  tout au long de la vie et donner à l'Europe un avantage compétitif » haut de page
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Rapport Thélot , « La mission première de l'école de demain sera d'assurer la maîtrise des connaissance, des compétences et des règles de comportement qui devrait permettre à tous non seulement de s'insérer professionnellement et socialement mais aussi de continuer à apprendre tout au long de la vie ». haut de page
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UE, Verli "La formation tout au long de la vie se déroule entre le moment où chacun d'entre nous commence à apprendre jusqu'au moment où il peut et veut continuer à apprendre" haut de page
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UE, Conférence ministérielle "Harmoniser les différents systèmes d'enseignement et de formation professionnelle, généraliser l'orientation tout au long de la vie, améliorer l'investissement public et privé dans la formation ou encore moderniser les systèmes d'enseignement professionnel. Ils préconisent de développer la formation aux métiers du tertiaire hautement qualifiés et encouragent "une immigration sélective" de personnes qualifiées vers l'Europe." haut de page
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Ce rapport est le premier d’une nouvelle série de rapports de l’UNESCO. Publiés tous les deux ans, ils seront consacrés à des thèmes au cœur des préoccupations de l’Organisation, tels que la diversité culturelle ou le développement durable. 
Sous le titre Vers les sociétés du savoir, le Rapport établit clairement la différence entre sociétés du savoir et société de l’information. Alors que la société de l’information est fondée sur des avancées technologiques, les sociétés du savoir « prennent en compte des dimensions sociales, éthiques et politiques plus larges ». Le Rapport s’intéresse notamment aux bases sur lesquelles ces dernières devraient être construites pour optimiser le développement humain durable.
Analysant le rôle de plus en plus important joué par le savoir dans la croissance économique, le Rapport suggère que le savoir peut servir de nouveau tremplin pour le développement dans les pays du Sud. Il présente également une analyse détaillée des facteurs qui bloquent l’accès de nombreux pays aux opportunités offertes par les technologies de l’information et de la communication, notamment le fossé numérique croissant et les contraintes pesant sur la liberté d’expression. Enfin, il propose une série de recommandations destinées à remédier à cette situation. haut de page
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